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West Africa

Publié le

Cannabis and its legalization - West Africa

On se retrouve sur ce nouvel article de blog, afin de poursuivre notre voyage en Afrique. Aujourd’hui, on débarque en Afrique de l’Ouest, où on va parcourir les pays qui la composent, et faire notre petite enquête sur la légalisation du cannabis dans ces pays-là. Suivez le guide !

bénin drapeau

Le Bénin, une terre de transition de drogue

Avant d’aborder le pays du Bénin, il te faut savoir que l’Afrique de l’Ouest est l’une des principales zones de trafic de drogue. Ainsi, ce sont des tonnes de drogue (cocaïne, héroïne, cannabis, etc.) qui sont transportées de tous les pays du continent, pour aller vers les pays situés en Afrique de l’Ouest et en Afrique du Nord, afin de gagner les rivages de l’Europe et des États-Unis.

Et ce trafic de drogues transite notamment au Bénin.

L’ONU rapporte d’ailleurs que les trafiquants, en quête de nouveaux marchés illicites, ciblent la classe moyenne qui se développe dans certains pays d’Afrique de l’Ouest, comme le Bénin, pays de transit depuis plusieurs années.

Et tu l’auras compris, ce type de trafic est illégal et durement puni par la loi. Malheureusement, la plupart des ventes de drogue se passent sur Internet, et il est donc plus difficile pour les services de détection et de répression d’identifier les propriétaires et utilisateurs de ces sites web

D’autres techniques ont également été trouvées pour faire consommer de la drogue, notamment aux jeunes adolescents : les intégrer dans des aliments. C’est d’ailleurs ce qu’a fait cette femme, en livrant des gâteaux et bonbons contenant du cannabis à des jeunes collégiens et lycéens de l’école Cotonou, qui est la plus grande ville de Bénin. Elle a été condamnée à 5 ans de prison dont 2 ans fermes. Les faits remontent en février 2020, et ont été relatés par les autorités béninoises, qui ont alors averti l’Office de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs.

Burkina Faso

Burkina Faso, un pays de transit qui devient consommateur

Auparavant, le Burkina Faso était considéré comme simple pays d’Afrique de l’Ouest qui servait de transit dans le domaine du trafic des drogues. Mais il est devenu au fil des années, un pays consommateur de drogues.

Bien que sa production, sa vente, sa possession et sa consommation soient interdites par les autorités du pays, cela n’empêche pas les habitants d’en faire qu’à leur tête et donc de cultiver et consommer du cannabis. 

D’ailleurs, il n’y a pas longtemps, une affaire de plantation de pieds de cannabis, a été menée par la police Burkinabé en octobre 2020. Les hommes du commissaire Daniel Bayala auraient débusqué 2 champs de plantations de cannabis, contenant des milliers de plants. RIEN QUE ÇA !

Ces champs appartenaient à un natif du village de Tiakané, qui avait fait ses plantations dans un endroit assez difficile d’accès, camouflées par plusieurs autres cultures. Mais ça n’a pas été suffisant, les autorités s’en sont tout de même aperçu… dommage pour lui !

Côte d'Ivoire

La Côte d’Ivoire, un des plus grands producteurs de cannabis d’Afrique de l’Ouest

Le cannabis est considéré légalement comme toutes les autres formes de drogue en Afrique de l’Ouest, c’est-à-dire : illégale.

Mais comme la production de cacao et de café ne rapporte plus autant qu’avant, du fait de la baisse des cours des cultures traditionnelles, les cultivateurs ont trouvé dans la production de ce psychotrope, une planche de salut.

La spécialité de la Côte d’Ivoire est les feuilles et fleurs de marijuana, et place ce pays parmi les plus importants producteurs de cannabis dans l’Afrique de l’Ouest.

Cependant, le cannabis reste formellement interdit par la loi du pays, et des autorités veillent au respect de ces lois. Ce transporteur en a fait les frais, car il a été arrêté par la Police des Stupéfiants et Drogues, qui ont perquisitionné le véhicule transportant plus de 4 tonnes de cannabis.

Gambie

La Gambie applique la tolérance 0

Bien que le cannabis pousse naturellement en Gambie, toute possession peut entraîner de sévères sanctions, et c’est ce qui est arrivé à un comédien français, parti en vacances en Gambie.

L’histoire s’est passée en 2010, un homme de 40 ans vient passer des vacances en Gambie, malheureusement ce dernier se fait attraper par les autorités avec 2 grammes de cannabis sur lui lors d’un banal contrôle routier. Il doit alors suivre les policiers, pensant que l’affaire allait vite se terminer, car la consommation de drogue et la corruption sont monnaie courante en Gambie.

Malheureusement, il déchantera très vite, car le régime venait de passer à “la tolérance 0” en matière de drogue. Il est alors transporté dans un centre de détention, où il attendra son procès. Ce procès voit le juge prendre ce comédien comme exemple, et l’inculpe de 15 ans de prison, ou l’équivalent d’une amende de 150 000 €.

Rassure-toi, le comédien a réussi à avoir un avocat, qui est parvenu à lui faire baisser sa condamnation à 5 ans de prison ou 27 000 € d’amende. Somme qu’il a réussi à réunir, avec l’aide de son entourage, et a pu quitter la prison et la Gambie. Une histoire qui commençait mal et qui se termine pas si mal que ça. 

Ce témoignage est bouleversant, et nous met en garde contre le laxisme que l’on pourrait avoir en visitant un pays. Gardes donc le conseil de ce comédien français, qui dit :

“Aujourd’hui, j’ai envie de mettre en garde les gens qui iront faire du tourisme en Gambie en se disant que c’est un super pays. D’une certaine manière, bien entendu, c’est vrai. Mais c’est aussi un pays dangereux, très corrompu, plein de pièges et pas seulement quand on fume du cannabis”. À bon entendeur…

Liberia

La Liberia fait des progrès en matière de traitement des drogues

En Liberia, il est formellement illégal de consommer toute forme de drogue, et sa possession peut être sévèrement punie.

Ainsi, le gouvernement libérien a promulgué une loi réglementant certaines drogues et autres substances contrôlées, comme le cannabis, afin de lutter contre l’usage et la distribution de drogue dans tout le pays.

Ainsi, si une personne est prise en flagrant délit de consommation de cannabis, cette dernière se verra écoper une peine maximale d’1 an d’emprisonnement et/ou une amende de 1 000 $.

Cependant, la loi offre un autre moyen d’écouler sa peine, en choisissant la voie du traitement et d’une réadaptation comme solutions de rechange à l’emprisonnement. Ce choix ne peut être fait que par décision du juge.

De plus, même si la possession et la culture de cannabis sont interdites par la loi libérienne, le pays souffre d’un manque de revenu financier, leur permettant de survivre. Les habitants du Liberia se tournent alors vers la culture du cannabis pour parvenir à nourrir leur famille.

Mali

Le Mali autorise à cultiver du chanvre industriel

Une société africaine a obtenu un droit de culture de cannabis à des fins médicales par le gouvernement malien.

En effet, selon la décision officielle signée par Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, la société AFRICAN SEEDS SAR est “autorisée à procéder à la culture de chanvre industriel sativa dont les graines seront entièrement destinées à l’exportation à des fins médicales”. 

Un cahier des charges a été élaboré, afin de déterminer la procédure d’aménagement d’un espace pour la culture, et contrôler la production et l’exploitation du chanvre industriel. Ainsi, ce cahier des charges permet de certifier la légalité et la transparence de l’entreprise auprès des autorités maliennes.

Donc, même si ce cahier des charges est assez sévère, le cannabis fait tout de même sa place, doucement, dans l’Afrique, et ce, de manière légale.

Nigeria

Le Nigeria interdit le chanvre indien

Il est interdit de consommer du chanvre indien, autrement appelé cannabis, au Nigeria.

En effet, ce pays respecte scrupuleusement la loi sur les stupéfiants dangereux (Dangerous Drugs Act), et donc l’usage du cannabis est considéré comme tel, car, selon la loi, est interdit :

  • toute plante ou partie de plante du genre cannabis
  • la résine séparée, qu’elle soit brute ou purifiée, obtenue à partir de plante du genre cannabis
  • toute préparation contenant une telle résine, quel que soit le nom qui plante, pièce, résine ou préparation peut être appelée.

De plus, le Nigeria est cosignataire de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 et de la Convention Onusienne contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988.

Bref, au Nigeria, ça ne rigole pas. Bon, même si la corruption y est très fréquente, il est fortement déconseillé de consommer ou posséder du cannabis dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Sénégal

Au Sénégal, le cannabis est la première source de revenus

Bien que le cannabis soit prohibé au Sénégal, sa culture est bien implantée dans le pays. En effet, la plupart des paysans sénégalais vivent de la culture du cannabis, c’est le cas des Karoninka, qui malgré l’illégalité de leur activité, continue à faire pousser du cannabis.

Il est difficile de vendre sa production de fruits et légumes au Sénégal, car il n’existe pas réellement de route pour accéder au marché. De plus, les récoltes agricoles ne rapportent pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout. Pour te donner une idée, on va prendre l’exemple de l’oignon. Ainsi 1 kilo d’oignons se vend 500 franc CFA (soit 0.70 €), tandis que le kilo de cannabis rapporte 15 000 à 30 000 francs CFA (soit 23 à 45 €), ce qui est largement plus lucratif.

De plus, les cultivateurs n’ont même pas besoin de se déplacer pour vendre leurs marchandises, puisque les acheteurs arrivent directement en pirogue.

Ce commerce permet alors aux jeunes d’aller faire des études ou bien de partir pour trouver un travail en ville. Il est donc difficile d’arrêter un commerce qui fait vivre de nombreuses familles, même si les plants de cannabis découverts par les autorités font l’objet d’une destruction immédiate.

Conclusion

Pour résumé notre petit tour en pays d’Afrique de l’Ouest, on retiendra que la légalisation du cannabis, exceptée pour la Société African Seed  Sar, est encore loin d’être mise en place.

Et même si les autorités se battent contre le trafic de drogue, la corruption reste très présente, ce qui renforce encore plus le trafic.

En tout cas, c’est terminé pour aujourd’hui. On te souhaite un bon week-end, et on se retrouve lundi prochain, pour une nouvelle recette riche en CBD !

Have a good weekend!