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Afrique de l'Est

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Cannabis et légalisation – Afrique de l’Est

On est reparti pour un voyage en Afrique ! Souviens-toi, la semaine dernière on était sur le côté Ouest de l’Afrique, où l’on a pu constater que le cannabis commençait, dans certaines zones, à être plus ou moins accepté, surtout du fait qu’il était un bon moyen de remonter l’économie de certains pays. Aujourd’hui on passe du côté opposé : Bienvenue en Afrique de l’Est !

En Érythrée, le cannabis est sévèrement puni

L’Érythrée ne rigole pas avec le cannabis, qui est considéré comme “une plante contrôlée“, c’est-à-dire fortement interdite. Ainsi, le Code pénal érythréen interdit la vente, l’achat, le transport et la consommation de toute drogue ou plante contrôlée, y compris le cannabis.

Gare à celui ou celle qui se fera prendre à faire du trafic de weed ! Si le cannabis se trouve être en grande quantité ou bien que ces personnes soient en train d’en fabriquer/récolter de grandes quantités, elles peuvent se voir infliger une peine d’emprisonnement allant de 7 à 10 ans.

Cependant, la loi est un peu plus souple lorsqu’il s’agit de plus petites quantités. En effet, si une personne se voit arrêtée en possession d’une petite quantité de cannabis, elle risque une peine de prison réduite entre 5 et 7 ans. Cela reste un verdict assez lourd tout de même !

Quant à la vente à plus petite échelle, elle est passible d’une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans, soit moins que pour une consommation personnelle. Logique ?

Attention cependant, la fourniture à un mineur est considérée comme une des infractions les plus graves. Ainsi, celui ou celle qui est pris(e) en train de fournir de grosses quantités de cannabis à un mineur, tout en sachant qu’il va forcément être amené à les vendre, encourt une peine de prison allant de 16 à 19 ans.

Comme quoi, on ne rigole pas avec le cannabis en Érythrée !

L’Éthiopie, un pays d’Afrique de l’Est au commerce de chanvre

Bien que l’Éthiopie soit considérée comme le foyer spirituel du rastafarisme, courant connu pour sa consommation de cannabis, la loi éthiopienne est pourtant claire : le cannabis est illicite

Mais comme la grande majorité des pays africains, l’Éthiopie est située sur une route populaire de trafic de drogue, qui circule entre le sud de l’Afrique et l’Asie. Les autorités effectuent cependant des contrôles réguliers à certains endroits stratégiques ( postes frontaliers et points d’entrée) mais cela ne suffit pas à stopper le trafic de drogue.

Bien que l’usage et la possession de cannabis soient illégaux en Éthiopie, pouvant entraîner une peine d’emprisonnement de 6 mois en plus d’une amende, la loi est différente concernant le khat. En effet, la possession et l’usage de khat sont autorisés, bien que cette dernière possède des propriétés légèrement psychoactives.

Mais la culture du chanvre, en tant que produit industriel, est toutefois permise. Et cela serait dû au fait que ce dernier ne contient pas suffisamment de THC pour déclencher un high. Il est alors utilisé dans la fabrication de fibres, en tant que matériel de construction ou tout simplement dans l’alimentation.

Khat

Le khat, un fléau en Djibouti

Le cannabis, que ce soit sa possession, sa consommation ou sa vente sont interdites au Djibouti. Si une personne est prise en flagrant délit de consommation de cannabis, elle se verra affligée d’une peine de prison allant jusqu’à 5 ans, ainsi que d’une amende. Mais ce n’est pas le cannabis le plus gros souci en Djibouti, mais plutôt le khat.

Le khat est une plante qui sert de stimulant car elle produit des effets similaires aux amphétamines. Sa consommation est considérée comme légale, et l’on estime que 40 % du budget des ménages de Djibouti y est consacré. Cela montre que sa consommation est très préoccupante, surtout dans un pays où 16 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Le cannabis continue tout de même à circuler en Djibouti, car ce pays est très bien placé. En effet, comme il est situé sur la Corne de l’Afrique de l’Est, son port devient une véritable plaque tournante pour le trafic de drogue, comme le cannabis et d’autres stupéfiants.

Le cannabis gagne du terrain aux Seychelles

C’est grâce à un journaliste de 60 ans, Raph Volcere, qu’aujourd’hui le cannabis à usage thérapeutique est autorisé en Seychelles. En effet, en 2017, cet homme avait saisi la Cour Constitutionnelle des Seychelles, et avait engagé ce combat pour sa mère, âgée de 84 ans, qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Cette dernière arrivait à soulager certains symptômes de sa maladie grâce à l’huile de cannabis. Après 3 longues années de procédures, il a eu gain de cause.

C’est au début de l’année 2020, que les Seychelles, un pays d’Afrique de l’Est, ont reconnu les vertus thérapeutiques du cannabis et ont donc autorisé son utilisation en tant que “traitement thérapeutique“.

Les patients éthiopiens peuvent remercier chaleureusement Raph Volcere, qui poursuit son combat en présentant sa candidature aux présidentielles qui auront lieu en octobre prochain.

Comores autorise l’exportation de cannabis

Le Comores est l’un des premiers pays musulmans de l’Afrique de l’Est a exporté légalement du cannabis, qui a été cultivé sur les terres comoriennes.

En effet, en novembre 2018, le ministère de la santé de l’Union des Comores avait délivré un agrément autorisant la culture du cannabis sur le territoire national à la société CannOps Africa, une entreprise d’Afrique de l’Est.

Cette société avait donc le droit d’exploiter, de cultiver et de produire le cannabis “médicinal” en Comores. La seule condition que doit respecter la société CannOps Africa, c’est de produire du cannabis contenant une grande part de CBD.

Bien que cette avancée dans le monde du cannabis soit une bonne nouvelle, les habitants de Comores ne voient pas ce progrès d’un très bon œil.

L’Ouganda se met en route pour le cannabis à usage médical

En 2019, le Cabinet de l’Ouganda, qui regroupait le Président et un certain nombre de ministres, a créé un sous-comité dans le but d’étudier la légalisation de la culture du cannabis.

Et c’est en 2020, que la ministre de la Santé Jane Ruth Aceng, a approuvé la culture de cannabis médical ! Par la suite, elle a également annoncé les réglementations qui sont liées à ce type de culture et demande aux entreprises désireuses d’intégrer l’exploitation du cannabis de les respecter.

Le projet sera surveillé pendant plusieurs mois, afin de comprendre les avantages économiques que pourrait avoir la culture du cannabis. Mais aussi sa valeur médicale qu’il pourrait avoir, et ce, contrôlé par des études scientifiques, mais aussi d’envisager les défis que pourrait amener la régulation du commerce cannabique, avant de réellement pouvoir formuler une véritable législation.

Ce “test” pourra durer 2 ans, à compter de l’année 2020, mais l’Ouganda compte déjà de nombreuses d’entreprises qui ont déjà demandé des licences pour cultiver du cannabis thérapeutique, comme la Industrial Hemp Uganda LTD par exemple.

Affaire à suivre !

rwanda

Le Rwanda suit le mouvement de l’Ouganda

C’est lors de l’annonce du ministre de la Santé Rwandais, Daniel Ngamije, que le doute fut levé. En effet, le gouvernement rwandais autorise dorénavant la production de cannabis à usage thérapeutique dans le but de le commercialiser.

Cependant, le ministre de ce pays d’Afrique de l’Est tient à préciser que :

La production de cannabis sera encadrée par des mesures strictes dans des zones dédiées et les fermiers devront avoir une autorisation spéciale”.

Le but de cette nouvelle légalisation, est que le Rwanda s’offre une belle place dans le monde du marché mondial du cannabis. En effet, ce dernier représenterait plusieurs dizaine de milliards de dollars ! Même si les récoltes seront exclusivement exportées et vendues à l’industrie pharmaceutique, rendant la consommation dans le pays toujours illégal, cela pourra aider le Rwanda à réduire son déficit commercial et à créer de nouveaux emplois.

Conclusion

Comme dans la plupart des pays du continent africain, l’Afrique de l’Est est dominée par le trafic de cannabis.

Mais quelques avancées notables commencent à arriver, comme la légalisation de l’exploitation et la production de la marijuana, bien que cette dernière se fasse dans des buts commerciaux, dont seuls les autres continents pourront profiter. Cela n’en reste pas moins un progrès !

Le cannabis, autrement appelé l’or vert, gagne de plus en plus de terrain en termes de législation, et cela fait du bien au moral !

Peut-être qu’un jour le contient d’Afrique n’aura plus de souci de trafic de drogue si il continue à faire ce genre d’avancée, mais il faudra encore du temps pour que cela se concrétise.

L’équipe Kilogrammes espère que ce voyage en Afrique de l’Est t’a plu. On te souhaite un bon week-end, profite bien de te reposer, et on se retrouve lundi prochain pour une toute nouvelle recette gourmande !

Bon week-end !