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barons de la drogue

Publié le

Maroc et barons de la drogue

Récemment, le Maroc a renforcé sa juridiction relative aux usages licites du cannabis (pour le plus grand bonheur des consommateurs). Ainsi, ce sont 6 nouvelles décisions qui ont été prises le 2 juin 2022, complétant la loi votée en 2021.

Cette loi avait pour but de permettre de réguler sa culture et de transformer cette plante en une opportunité d’épanouissement de la population locale, qui était exploitée par les réseaux de barons gérant un trafic de drogue.

Seulement, depuis juin 2022, ce sont ces mêmes trafiquants qui profitent du commerce, encore et toujours…

Suis l’équipe Kilogrammes sur cette affaire de barons de la drogue au Maroc.

Le cannabis au Maroc

Comme nous te le disions plus haut dans l’article, la décision de rendre licite le cannabis, que ce soit en termes de production, de vente ou de consommation a été mis en place dans le but de mettre fin aux inégalités économiques et sociales et ouvre une “nouvelle page du développement humain dans la région du Nord”.

C’est du moins ce que l’on peut lire dans le document qui rappelle qu’en 2019, quelques 40 000 producteurs cultivaient illégalement environ 55 000 hectares de cannabis ! Cela leur rapportait 19 milliards d’euros, lesquels leur permettaient de nourrir leurs familles estimées entre 90 000 et 140 000.

C’est pourquoi l’Agence Nationale de Réglementation des Activités Relatives au Cannabis (ANRAC) a annoncé avoir délivré 10 autorisations d’exercice, conformément aux dispositions légales en vigueur. Ces autorisations concernent les activités de transformation et de fabrication de cannabis, mais aussi de commercialisation et d’exportation.

C’est quand même une sacrée avancée, en matière de droit pour le cannabis ! Cela aurait pu servir l’économie du pays, permettant aux agriculteurs et à leur famille de vivre plus confortablement. C’était sans compter sur les barons de la drogue, qui sévissent au Maroc

L’ANRAC et le Maroc

L’ANRAC est chargée de délivrer les autorisations aux opérateurs de ce nouveau secteur, mais elle a également d’autres missions, comme :

  • Fixer toutes les modalités et les conditions de participation à l’industrie marocaine du cannabis sont détaillées.
  • Élaborer un cahier des charges, qui prévoit les conditions de stockage, de protection de l’environnement, ainsi que les normes techniques et de transport.
  • Suivre le parcours du cannabis à chacune de ses étapes (production, transformation, fabrication, commercialisation, export et import)
  • Accompagner les opérateurs tout en développant la filière du cannabis.
  • Délivrer les certifications des semences et des plants à importer et à commercialiser dans le but de les cultiver au Maroc.

Ces certifications seront basées sur les catégories inscrites et sur les listes officielles et cultivables au Maroc, conformément aux lois en vigueur. Bref, l’ANRAC a un rôle majeur dans le contrôle de ce “nouveau” marché.

Seulement voilà, le cannabis était et qui reste un marché florissant, bien qu’il fut illégal avant le vote de cette fameuse loi. Le commerce de ces précieuses plantes vaut des milliards, et intéresse donc bien du monde, donc les trafiquants et autres barons de la drogue. 

Du trafic de drogue au Maroc

Au lendemain de cette réforme historique, la filière aurait été approchée par des barons de la drogue, qui, ayant déjà de nombreux contacts dans le domaine, chercheraient à s’emparer “légalement” du marché. Ainsi, ils multiplieraient les prises de contact et appels avec d’éventuels investisseurs pour se lancer dans des projets, mais le monde n’est pas dupe ! Tout le monde sait que ce marché leur servirait surtout à faire du blanchiment d’argent.

Les trafiquants et autres barons de la drogue étant déjà présents sur ce marché avant que la loi ne soit promue, cette dernière est une aubaine pour qu’ils puissent blanchir l’argent déjà gagné grâce à la culture et à la vente illicite de cannabis, et de poursuivre leur gain sur ce même marché. Certains de ces barons auraient pris contact avec des sociétés à l’étranger qui sont spécialisées dans la transformation de cannabis à usage légal.

D’autres trafiquants profiteraient de leur double nationalité pour envisager de financer certains projets de laboratoire dédié à la confection de produits à base de cannabis. Ainsi, le baron toucherait à la fois l’argent pour la vente de cannabis, mais également de l’argent via son laboratoire, double gain pour lui !

D’autres investisseurs pour le marché du cannabis

Bien que deux projets de loi portant sur les usages illégaux du cannabis et la lutte contre le blanchiment de capitaux fut votés le 25 mai 2021, cela n’empêche pas les barons de la drogue de poursuivre leur magouille.

Mais il n’y a pas que les barons de la drogue qui s’intéressent à ce marché avec cette nouvelle loi. En quelques mois, le Rif, qui est une région qui cultive le cannabis depuis de nombreuses années, a attiré ministres, industriels et laboratoires pharmaceutiques. Avec cette loi sur l’usage licite du cannabis, le Maroc semble s’intéresser, enfin, à cette région surnommée “le grenier du cannabis“, alors qu’elle fut combattue pendant de nombreuses années par ces mêmes institutions… Hypocrite vous avez dit ? 🙂

Le but de ces potentiels futurs tête du marché, c’est de s’emparer des terres agricoles pour encadrer la production et créer une filière agricole parmi d’autres. L’objectif  est simple : se positionner sur le marché mondial estimé à 65 milliards de dollars, et cela, peut-être au détriment des conditions de travail des agriculteurs…

Affaire à suivre donc !