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Loi française cannabis

Publié le

Mis à jour le

Loi française sur le cannabis : des chiffres bien éloignés des clichés…

En France, le débat sur le cannabis tourne souvent en rond, avec des discours répressifs, des amendes forfaitaires à la chaîne, des opérations anti-stupéfiants à répétition… Et malheureusement, chez Kilogrammes, cela fait des années que nous faisons ce constat

Mais les nouvelles statistiques du Service Statistique Ministériel de la Sécurité Intérieure (SSMSI) pourraient bien changer la donne. Pour la toute première fois, une étude distingue clairement les produits, les usages et les profils depuis 2016.

Et le résultat montre une avalanche de chiffres qui secoue les certitudes, expose les limites du système actuel et relance la conversation sur la place du cannabis légal ou mieux régulé, qu’il s’agisse d’une alternative au THC ou du développement d’acteurs transparents comme ceux du marché des fleurs de CBD.

290 000 interpellations, et une efficacité faiblarde…

Parmi les chiffres avancés par le SSMSI, il y en a particulièrement un qui saute aux yeux… En 2024, 290 400 personnes ont été mises en cause pour usage de stupéfiants. À côté, 52 300 l’ont été pour trafic.

Depuis 2016, tout grimpe, mais l’accélération la plus nette intervient en 2020, au moment où débarque l’Amende Forfaitaire Délictuelle (AFD). Aujourd’hui, 68% des procédures passent par cette AFD, soit 196 400 verbalisations, et 95% concernent du cannabis.

Derrière cette avalanche, chez Kilogrammes, on fait un constat simple. Aujourd’hui, le fait est que la répression vise surtout les usagers, mais pas les réseaux. Et comme vous le voyez, elle vise surtout un seul et unique produit…

Cannabis : l’écrasante domination dans les procédures

En y regardant de plus près, le SSMSI confirme ce que tout le milieu connaissait déjà, avec 92% des personnes mises en cause pour usage sont liées au cannabis, 78% des mis en cause pour trafic le sont aussi, ett dans plus de trois cas sur quatre, c’est de la résine.

Cette domination colle à la structure historique du marché français. Derrière le cannabis, quelques produits forment le reste du paysage, comme la cocaïne, l’héroïne, ou l’ecstasy et la MDMA. Ensemble, ils représentent quasi la totalité des autres procédures.

Une montée en puissance qui contraste selon les drogues

Si le trafic de cannabis grimpe “seulement” de 35% depuis 2016, d’autres substances explosent littéralement.

La cocaïne grimpe à +176% pour le trafic et +100% dans l’usage, l’ecstasy à +118% et +87%, et l’héroïne à +12% et -34%. Du côté des usages, seule l’héroïne baisse, et on note aussi que le cannabis monte à +74%.

Mais pendant que les forces de l’ordre concentrent leur énergie sur les joints et la résine, les drogues qui posent le plus de risques sanitaires et criminels connaissent une croissance rapide…

Des profils très jeunes pour le cannabis

Le rapport met aussi en lumière une donnée rarement chiffrée avec autant de précision. Et oui, l’usage et le trafic de cannabis concernent les plus jeunes.

Selon la SSMSI, l’âge médian du trafic est à 21 ans et l’usage à 24 ans. Plus inquiétant encore, on voit que 22% des mis en cause pour trafic sont mineurs, et 79% ont moins de 30 ans. Les drogues de synthèse suivent un schéma proche, souvent en usage pluriel.

Mais à l’inverse, la cocaïne et l’héroïne touchent un public nettement plus âgé.

Étrangers, disparités régionales, et une géographie très marquée…

Les personnes étrangères, 8% de la population française, représentent 22% du trafic et 12% de l’usage. Le phénomène devient massif avec le crack, avec 47% du trafic, et 41% de l’usage, principalement concentré à Paris.

Pour le cannabis, la proportion augmente aussi, et elle passe de 11% à 21% en huit ans.

On peut aussi voir une autre réalité, parce que la France n’est pas homogène. Dans certains départements (Guadeloupe, Nord, Réunion, Ardennes), l’herbe domine. Les zones où l’on retrouve le plus de pieds cultivés affichent un profil totalement différent, plus âgé et plus féminin.

Une politique pénale à bout de souffle

On voit que les chiffres racontent une histoire limpide : la France mobilise massivement policiers et magistrats sur le cannabis, alors que les drogues les plus agressives pour la société explosent. Et malheureusement, on peut voir que l’AFD n’a pas freiné l’usage, le trafic continue de grimper, et la réponse répressive reste figée.

Pour beaucoup d’acteurs du secteur, cette étude ouvre une fenêtre : repenser la stratégie, réduire la pression policière sur l’usage simple, et envisager des modèles plus rationnels de contrôle. Les pays qui ont structuré un marché légal, encadré et transparent, comme avec des hash et résines de CBD, montrent qu’une autre voie existe.

De notre côté, on pense que le débat n’est pas près de s’arrêter. Mais une chose est sûre : avec de tels chiffres, la loi actuelle pourrait bien ne plus tenir très longtemps…