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diabète et cannabis

Publié le

Cannabis et diabète

Vous n’êtes pas sans savoir que le cannabis, qui contient du THC, provoque une augmentation de l’appétit, que les consommateurs nomment “foncedalle“. Ce phénomène s’explique par le fait que ce dernier influe sur les hormones régulant l’appétit, à savoir la ghréline et la leptine.

Si pour la population moyenne, cela n’a pas trop de répercussions (quoi que sur le long terme si, mais on y reviendra plus tard), pour les personnes ayant des soucis de glycémie, c’est une autre affaire.

Alors que fait exactement le cannabis dans le système de l’appétit, et quels sont les impacts sur les personnes souffrant de diabète ?

Qu’est-ce que le diabète ?

Le diabète est une maladie caractérisée par un trouble métabolique caractérisé par un niveau élevé et prolongé de glucose dans le sang. En fait, une personne diabétique assimile, utilise et stocke peu ou pas les sucres apportés par les aliments qu’elle ingère. Cela se traduit par un taux de glucose, que l’on nomme souvent glycémie qui est trop élevé par rapport à la norme, on parle alors d’hyperglycémie.

Comment fonctionne la glycémie ?

Une personne qui ne souffre pas de diabète, lorsqu’elle mange, voit son taux de sucre dans le sang augmenter, les glucides sont alors transformés essentiellement en glucose.

Ensuite, le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie et les cellules bêta du pancréas, regroupées en amas appelés îlots de Langerhans, sécrètent de l’insuline qui est une hormone qui permet au glucose de pénétrer dans toutes les cellules de l’organisme.

Ainsi, le glucose se dirige dans les muscles, dans les tissus adipeux et aussi dans le foie, qui va alors se charger de le transformer et de le stocker. Une fois que le glucose est parti un peu partout dans le corps, son taux dans le sang diminue et une autre hormone, appelée glucagon, va alors libérer le glucose contenu dans le foie, et ce, entre les prises alimentaires, afin que le corps puisse avoir de l’énergie sur une plus longue durée.
C’est l’équilibre de ces hormones qui permet de maintenir la glycémie stable dans le corps, mais ce n’est pas le cas dans le cas de personnes atteintes de diabète.

La régulation de la glycémie en cas de diabète

Saviez-vous que le diabète affecte près de 420 millions de personnes dans le monde (2014), entraînant des millions de morts par an ? Et malheureusement, sa prévalence ne fait qu’augmenter…

Il existe deux types de diabètes, qu’il est important de distinguer, bien qu’ils soient tous les deux des troubles métaboliques de la glycémie :

  • Le diabète de type 1 : lorsque le système immunitaire attaque et détruit les fameuses cellules bêta, celles-là même qui produisent de l’insuline dans le pancréas. On dit alors que c’est un diabète “insulino-dépendant” puisque le corps n’en fabrique pas/peu, obligeant le patient à s’injecter de l’insuline. La cause demeure inconnue, et ce type peut survenir à tout âge.
  • Le diabète de type 2 : C’est lorsque le corps n’arrive pas à utiliser l’insuline correctement, on dit alors que c’est un diabète “insulino-résistant“. Ce type de diabète est plus courant que celui de type 1, et bien qu’il existe de nombreuses causes qui peuvent expliquer l’apparition d’un diabète de type deux, c’est surtout les prédispositions génétiques et le mode de vie qui sont les deux facteurs les plus importants. Ce type de diabète se retrouve beaucoup chez l’adulte, mais de plus en plus d’enfants commencent à le développer…

Mais il existe également deux autres types de diabète :

  • Le DALA (diabète auto-immun chez les adultes) qui est une forme particulière de diabète de type 1, qui ne se développe principalement qu’à l’âge adulte. Ce diabète est le signe que le pancréas ne produit pas assez d’insuline ou n’en produit pas du tout.
  • Le MODY (diabète précoce chez les jeunes adultes), qui se trouve chez les patients ayant un défaut génétique dans les cellules qui produisent l’insuline. Mais c’est une forme plutôt rare, car seulement 0.01% environ des patients diabétiques sont touchés.

En quoi le cannabis pourrait-il avoir une répercussion sur le diabète ?

Cannabis et trouble de l’attention

Le cannabis est une plante dite “psychotrope”, car elle agit sur le psychisme de la personne, donc sur plusieurs capacités de l’individu, comme par exemple son jugement, son attention, sa mémoire et sa capacité à prendre des décisions qui sont des capacités dites cognitives.

Le risque de consommer du cannabis si l’on est diabétique, c’est que :

  • De 1, la personne peut être en hypoglycémie sans vraiment s’en rendre compte ;
  • De 2, la personne peut mal calculer son apport en glucides et en d’autres macronutriments, ce qui fait que le risque d’hyperglycémie et d’hypoglycémie est plus grand.

Que ce soit dans le cas d’un diabète de type 1 ou de type 2 ; le calcul de ses apports est essentiel ! Il est donc important d’être en parfaite capacité de ses moyens pour gérer cela.

Augmentation du risque d’acidocétose diabétique

Une acidocétose diabétique est un événement qui est urgent à régler si cela arrive, car c’est le signe que le corps n’arrive pas, sur une période prolongée, à bien utiliser le glucose comme source d’énergie. Il va alors se servir d’une autre source d’énergie, qui est les réserves de graisses. Mais cette utilisation n’est pas sans risques pour le corps, car elle provoque des déchets appelés “corps cétoniques” qui, s’ils sont en grande quantité, peuvent être toxiques pour le corps et particulièrement pour le cerveau.

Les causes de cette augmentation du risque d’acidocétose diabétique ne sont malheureusement pas encore assez documentées, mais dans l’hypothèse, la weed ralentirait le système digestif, causant un hypoglycémie, entraînant des vomissements et donc de la déshydratation. Elle peut même entraîner un œdème cérébral avec coma qui peut aboutir à la mort…

Existe-t-il des bénéfices dans la consommation de cannabis en cas de diabète ?

Le diabète, comme vous l’aurez compris, est un trouble qui provoque un niveau élevé d’insuline à jeun et de résistance à l’insuline. Mais ce que vous ne saviez sûrement pas, c’est qu’il engendre également un faible niveau de cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL), qui est, ce que l’on appelle vulgairement “le bon cholestérol”.

Figurez-vous que le HDL permet d’améliorer les niveaux de glycémie en améliorant la fonction des muscles squelettiques et en réduisant l’adiposité.

Ainsi, en 2013, une étude a été publiée dans l’American Journal of Medicine, qui montre, sur une analyse d’une durée de 5 ans, les effets du cannabis sur le niveau d’insuline à jeun et de résistance à l’insuline.

Donc, sur les 4 657 personnes ayant répondu à cette enquête, 2 554 avaient déjà consommé du cannabis et 2 103 n’en avaient jamais consommé.

Dans la conclusion de cette étude, les chercheurs ont constaté que les consommateurs quotidien de marijuana avaient un niveau d’insuline à jeun inférieur de 16 % à celui de ceux qui n’avaient jamais consommé de cannabis, ainsi qu’une différence de 17 % concernant la résistance à l’insuline et le niveau d’HDL.

Les personnes qui avaient déjà consommé du cannabis, mais qui n’en consommaient plus montraient des résultats similaires, mais en plus faibles taux, montrant que l’effet du cannabis s’estompait après quelque temps.

Donc, le cannabis aiderait à réguler le diabète, selon cette étude.

Le cannabis pour traiter la neuropathie diabétique   

Les personnes atteintes de diabète souffrent souvent de troubles nerveux liés à leur maladie affectant souvent les extrémités comme les mains ou les pieds, mais ces dernières peuvent apparaître sur n’importe quel organe ou n’importe quelle partie du corps.

Ces lésions sont souvent accompagnées de douleurs, de picotements ou d’un engourdissement et d’un inconfort. La neuropathie diabétique peut être difficile à traiter avec des analgésiques conventionnels, mais il existerait des preuves indiquant que le cannabis a également un rôle à jouer dans ces situations.

Une étude publiée en 2009 a exploré les effets antidouleur avec un traitement appelé Sativex, qui est composé de 2,7 mg de delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) et 2,5 mg de cannabidiol (CBD). L’étude a été menée pour étudier la capacité du spray Sativex, donc, produit par le laboratoire GW Pharmaceuticals, à soulager les symptômes de la neuropathie périphérique diabétique, et ce sont 30 sujets qui ont reçu soit le spray, soit un placebo. Mais les résultats ont montré que dans les deux groupes, les douleurs étaient significativement meilleures, ce qui veut dire que le Sativex n’avait pas de meilleur résultat que le placebo. De plus, en France, ce produit n’est autorisé que pour les personnes souffrant de sclérose en plaques et dont leurs contractures sévères ne répondent pas aux autres traitements habituels.

Conclusion

Les recherches scientifiques sur le diabète et le cannabis ne sont pas encore suffisamment concluantes pour déterminer si le cannabis offre des avantages thérapeutiques aux diabétiques.

Bien qu’il existe de nombreuses études qui tendent à prouver que les cannabinoïdes amélioreraient la sensibilité à l’insuline et la fonction des cellules bêta, cela n’a pas encore été clairement démontré.

Mais le cannabis et ses impacts sur la santé des consommateurs sont un sujet qui est en développement, et nul doute que plus il y aura d’études qui se pencheront dessus, plus ce dernier sera accepté dans le domaine médical. Mais il ne faut pas oublier cependant, que même si la majorité des personnes qui consomment du cannabis ne subissent pas les conséquences négatives de ce dernier, il ne faut pas banaliser sa consommation pour autant 🙂