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jazz et cannabis

Publié le

Le jazz et l’influence du cannabis sur ce mouvement musical

Le cannabis a influencé pas mal de courants musicaux, comme le reggae par exemple, mais pas seulement ! On a vu récemment la place que pouvait avoir la weed dans le milieu musical du rap. Aujourd’hui l’équipe Kilogrammes a choisi un autre courant musical qui est un pionnier dans les genres musicaux : le Jazz.

L’histoire du jazz

Le jazz prend ses sources à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ce courant musical s’inspire de la musique classique européenne (oui, oui !) et de la musique populaire américaine, le tout mélangé à des influences culturelles de l’Afrique de l’Ouest.

Mais pourquoi le jazz émerge à cette époque précise ? Il faut remonter en 1808, époque où la traite des Noirs avait déjà provoqué l’arrivée aux États-Unis d’un million d’Africains subsahariens, qui venaient pour la grande majorité d’Afrique de l’Ouest et du bassin du fleuve Congo.

Bien entendu, ces personnes transportent avec elles leurs traditions musicales, comme le fait qu’elles utilisent qu’une seule mélodie, avec des rythmes contre-métriques et une structure que l’on qualifie d’appel et réponse.

Cette musique avait essentiellement un but fonctionnel car elle permettait d’accompagner le travail ou les rites funéraires. Il y avait alors des rassemblements d’esclaves, ce qui donnait lieu à de grandes fêtes urbaines où se mêlaient danses africaines et percussions. Ainsi, jusqu’en 1843, tous les dimanches, ce type d’événement avait lieu notamment dans la Nouvelle-Orléans.

Le jazz était également considéré comme originaire de musiques religieuses. En effet, les personnes noires apprenaient les harmonies et les hymnes lors de l’office dominical, mais en ajoutant des influences africaines, ils conçoivent alors le “negro spiritual” et le “gospel“, qui sera par la suite peu à peu chanté dans les églises.

Pour finir, au cours du XIXe siècle, de nombreux musiciens noirs apprennent à jouer d’instruments européens, comme le violon par exemple. À l’inverse, un courant musical réalisé par des euro-américains, des caucasiens qui se peignent le visage en noir, combine des rythmes africains et l’harmonie de la musique européenne.

Comment reconnaître une musique jazz ?

Le jazz, comme vous l’aurez sûrement compris, est un mélange de courants musicaux très divers.

Son évolution nous montre qu’il a su intégrer d’autres genres musicaux, comme le blues, le rock, mais aussi la musique latine, le hard rock et bien d’autres encore.

Le jazz est apprécié pour sa technique musicale aussi complexe que riche. C’est pourquoi, même encore aujourd’hui, il est difficile de décrire précisément ce qui le caractérise.

En effet, ce dernier est composé de divers sous-types, comme le be-bop par exemple, le fusion, le free-jazz, etc.

Mais on peut dire, pour trouver une définition assez simpliste, que le jazz est une musique qui inclut souvent des qualités comme le swing, l’improvisation, l’interaction en groupe, le développement d’une voix individuelle comme artiste, et qui est ouverte aux diverses possibilités musicales.

On note cependant que le jazz contient des éléments distinctifs, qui peuvent aider à reconnaître une musique de jazz d’une musique d’un autre genre musical :

  • Le swing qui est en fait une division du temps ternaire dans laquelle 2 croches se jouent noire-croche dans un triolet, donnant ainsi un rythme entraînant spécifique au jazz ;
  • L’accentuation des temps faibles, ce qui est l’inverse de la musique classique, dont le jazz s’inspire pourtant ;
  • L’abondance de syncopes et contretemps ;
  • L’improvisation qui est un gros marqueur de la musique jazz, mais le chiffrage, qui sert à cadrer l’improvisation fait également partie du jazz
  • L’interaction en groupe et avec le groupe ;
  • La substitution tritonique ; le remplacement d’un accord par un accord similaire dont la fondamentale se situe au triton.

Bref, il existe plein d’autres points qui permettent de distinguer une musique “jazzy” d’une autre.

Pourtant, bien que cette musique ait influencé de nombreuses autres, elle n’a pas toujours été bien vue …

Un mouvement musical assigné de “satanique”

Tout comme le cannabis, le jazz était un genre musical diabolisé et dénigré c’est pourquoi il n’est pas étonnant que leurs histoires soient entremêlées.

Ainsi, le cannabis et son utilisation ont été popularisés en Amérique par des immigrants de couleurs, principalement des personnes venant des Caraïbes, qui se sont installées à la Nouvelle-Orléans et qui, pour certaines, fuyaient la révolution mexicaine.

À l’époque, le cannabis était surtout utilisé pour apaiser les esclaves et servait également de base aux plantations de chanvre dans les colonies américaines. Cette plante fut d’abord imposée aux communautés noires des Caraïbes, notamment en Jamaïque, mais elle fut rapidement adoptée par ces personnes à des fins récréatives, devenant par la suite un incontournable culturel et religieux.

Puis c’est lors de la création de quartiers culturels distincts comme Storyville située en Nouvelle-Orléans, que le jazz est né.

En effet, le cannabis a poussé l’ère du jazz à prospérer, servant de levier à la créativité, à la production musicale et à la performance. C’est surtout pendant les années 1920-30, qui ont vu les débuts de l’argot du cannabis apparaître dans le jazz ainsi que le développement culturel, qui a propulsé le jazz sur le “devant de la scène” avec le cannabis comme soutien.

Cela n’arrange pas l’image du jazz, puisque la beuh était vilipendée à l’échelle nationale et sur le point d’être criminalisée, alors comme de nombreux morceaux de jazz chantaient des hommages au cannabis, vous comprenez pourquoi ce dernier n’avait pas bonne réputation.

D’ailleurs, on retrouve certains morceaux louant les effets du cannabis, comme c’est le cas pour le morceau “Reefer Man“, chanté par le musicien de jazz Cab Calloway,

En parlant de célébrité dans le jazz, le plus célèbre d’entre eux, Louis Armstrong était lui aussi “une vipère” bien connu. Ce mot “vipère” était en fait le nom donné aux musiciens de jazz qui fumaient du cannabis.

Armstrong a d’abord essayé le cannabis dans les années 1920 et a utilisé la substance tout au long de sa carrière, avant les performances et les enregistrements.

Pourquoi les jazzmen aimaient le cannabis ?

Connu pour ses effets de ralentissement sur le corps, le cannabis a permis de changer la perception des musiciens de jazz de leurs propres performances. Ainsi, ces derniers s’apercevant que la weed réduisait la notion de temps et de réflexe, il leur permettait d’expérimenter de manière créative leur musique, notamment en jouant sur les rythmes et les sons.

Ce qui est ironique dans cette histoire, c’est que les politiciens et par procuration, les médias, diabolisent le cannabis et le jazz à cette époque, les qualifiant de “sataniques”, ce qui s’appliquait également aux musiciens de jazz par association. Mais la musique d’Armstrong dominait à ce moment-là les radios domestiques américaines courantes.

C’est en s’associant à divers mouvements musicaux, comme la musique latine ou le funk, que le jazz remporte plus de succès. Mais c’est surtout la fusion entre le jazz et le rock, le jazz-rock, qui remporte l’adhésion du public

Le jazz continue de gagner en popularité, et se développe comme à New-York, où plusieurs artistes deviendront des légendes par la suite. Cette popularité grandit tellement que certains blancs s’y intéressent de très près et commencent à se rendre dans les clubs de jazz. 

Malheureusement, le climat social de l’époque est assez sombre et particulièrement xénophobe… Les dirigeants du pays estiment que la weed n’est qu’un moyen pour séduire les jeunes blanches dans les clubs de jazz, montrant leur grande méconnaissance du produit. Mais les répercussions vont être terribles et la beuh commence à être interdite dans plusieurs États jusqu’à ce que la loi de 1937 – qui en fait un stupéfiant de premier plan – ne soit adoptée.

Ainsi, le cannabis est qualifié de dangereux, et certains articles de presse de l’époque affirment que “la folie de la marijuana” pouvait entraîner des comportements irrationnels, comme des meurtres suite à des crises de démence et qu’elle pousserait à se prostituer, etc… aboutissant finalement à son interdiction.

Mais cette répression montre rapidement ses limites, car la contre-culture, dans la lignée des revendications des jazzmen, s’approprie l’usage du cannabis.

C’est d’ailleurs le cas pour la culture “Beatnik“, qui était un courant de pensée et un mode de vie “marginal” dans les années 1960. Cette culture était portée par des écrivains et poètes tels que Jack Kerouac, J. D. Salinger ou Allen Ginsberg, qui débouchera quelques années plus tard sur le mouvement hippie et aidera à faire accepter le cannabis, et sa consommation n’est plus cantonnée uniquement à un usage récréatif visant à booster la créativité : elle acquiert un usage social, rendant la consommation de la marijuana comme un acte politique.