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Ciflow Cup 2026 : Barcelone accueille la nouvelle scène francophone du cannabis
La scène francophone du cannabis évolue vite, mais souvent loin des projecteurs. Cultivateurs, breeders, hash makers… On est bien placé pour le savoir chez Kilogrammes, tout le monde bosse, tout le monde cherche à monter en niveau, mais rarement dans un cadre commun.
Avec la Ciflow Cup, prévue les 14 et 15 mars 2026 au Selva Club de Barcelone, l’écosystème se voit enfin offrir un rendez-vous assumé, structuré et pensé pour ceux qui façonnent réellement ce milieu. Un tournant pour un univers qui a longtemps avancé en silence…
Un événement qui comble un vrai vide dans la scène francophone
Depuis plusieurs années, la communauté francophone du cannabis se retrouve dans des espaces éclatés, parfois discrets, souvent “informels”, on ne va pas se mentir.
Et c’est dommage, car les pratiques sont sérieuses, les équipes passionnées, mais il manquait un terrain neutre où rassembler les talents. Et bien, contre toute attente, Barcelone s’impose ici comme une ville accessible et légitime : elle est déjà un carrefour européen de la culture cannabis, ce qui en crée un lieu naturel pour accueillir cette première édition.
Dans les caves ultra propres où se cultivent des fleurs de CBD ou de THC, dans les labs improvisés où des makers testent de nouveaux extraits ou des formats de hash inspirés de la West Coast, dans les clubs hybrides qui jonglent avec des zones légales parfois floues… toute une communauté avance, mais rarement ensemble. La Ciflow Cup entend changer ce paysage.
Une Cup conçue pour filtrer plutôt que remplir
Portée par l’influenceur et créateur de contenu Ciflow, la Cup n’a pas pour objectif de multiplier les inscriptions. En effet, l’idée est plutôt de de rassembler ceux qui jouent un rôle actif dans la construction de la scène francophone, pas ceux qui la regardent de très loin. Cette sélection serrée ajoute une dimension qualitative qui tranche avec de nombreux événements traditionnels que l’on a pu déjà observer chez Kilogrammes.
Zoom sur les catégories en compétition
Pour cette grande première, les participants s’affronteront dans trois sections :
- Fleurs
- Water Hash
- Rosin
Là encore, rien d’extravagant, mais un cadre qui valorise la maîtrise. Les organisateurs préfèrent juger la technique plutôt que la recherche du produit “choc“.
Un jury composé d’artisans, pas de figures marketing
Le choix du jury reflète parfaitement l’esprit de la Ciflow Cup. Ici, pas de célébrités, et encore moins de visages bankables.
On devrait y retrouver des professionnels du terrain, reconnus surtout pour la qualité de leur travail. Les échantillons seront testés de façon anonymisée, sans branding, sans storytelling. Autrement dit, aucun producteur ne pourra compter sur son nom, et seule la matière parlera pour que la plante passe avant tout le reste.
Une philosophie qui résonne aussi chez nous et du côté des acteurs du CBD légal, où la transparence, l’extraction propre et les certifications gagnent du terrain, comme chez d’autres marques spécialisées ou des grossistes du CBD du qui misent sur des filières contrôlées.
Une ambition assumée : offrir une scène à la rigueur francophone
Si tout se déroule comme prévu, ce dont on ne doute pas avec Ciflow, la Ciflow Cup pourrait devenir un lieu de convergence entre la France, la Suisse et la Belgique. En d’autres termes, une sorte de base arrière où les artisans, les cultivateurs et les makers peuvent se rencontrer, comparer leurs pratiques, et mettre en lumière un savoir-faire longtemps resté dans l’ombre.
D’ailleurs, l’événement ne cherche pas à faire du bruit pour faire du bruit. Il veut offrir une scène qui ressemble à ceux qui travaillent derrière leurs presses, leurs chambres froides, leurs salles de culture. Une scène où la technique compte, où la précision est valorisée, où l’on célèbre la plante avant tout.
S’il va falloir prendre son mal en patience pendant encore quelques semaines, la Ciflow Cup 2026 pourrait donc marquer un début, celui d’un espace collectif où le niveau monte grâce au partage, à la rigueur et à la volonté de rassembler une diaspora qui n’a jamais cessé d’avancer. Et pour cela, Barcelone n’est peut-être que le point de départ…