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Rosin : qu’est-ce que c’est et pourquoi vous allez l’adorer ?
Alors que tu croyais avoir fait le tour des concentrés, voilà que débarque la rosin avec sa technique révolutionnaire tel un Pokémon shiny. La rosin, c’est un peu l’art de l’extraction pure qui fait trembler les concentrés.
Pas de solvants, pas de chimie douteuse, juste de la chaleur, de la pression et BAM ! Tu te retrouves avec un concentré pur qui va te faire redécouvrir ce dont on parle quand on évoque la “qualité” du produit.
La rencontre ultime entre la simplicité et l’excellence
La rosin (ou colophane pour les puristes ), c’est un peu la révolution silencieuse du monde des concentrés. On parle d’un produit translucide aux airs de sève qui sort directement de tes buds ou ton hash grâce à une technique d’extraction ultra simple. Chaleur + pression = magie pure.
Le truc de fou avec cette technique, c’est qu’elle vient tout droit des Etats-Unis, et qu’elle aurait été découverte presque par hasard par un certain Compashon sur ICMag en 2006.
Mais c’est par la suite Phil “Soilgrown” Salazar qui a vraiment mis le feu aux poudres en 2015 avec ses expérimentations légendaires au lisseur à cheveux. Et oui, tu as bien lu : un simple lisseur pour créer du concentré de zinzin !
La technique qui change tout
Contrairement aux extractions classiques qui utilisent du butane ou d’autres solvants chimiques, la rosin mise tout sur le processus mécanique. La matière première (buds, hash, kief) est pressée entre 80°C et 200°C selon la méthode choisie.
Aujourd’hui, il y a deux écoles qui s’affrontent :
- Le pressage à froid (80 – 93°C) : 5 minutes de pression pour un concentré plus doux qui préserve un max de terpènes, parfait pour les flavor hunters, même si le rendement est plus léger
- Le Pressage à chaud (95 – 105°C) : 45 secondes à 3 minutes pour un rendement de cannabinoïdes au top, mais attention à ne pas dépasser 98°C si tu veux garder tes terpènes !
La rosin, pourquoi on en parle ?
On pourrait vous lister les innombrables raisons qui font que tout le monde parle de la rosin, mais ce serait aussi long que de voir toute la saga Star Wars en étant bien stone. Alors à la place, voici les trois raisons que vous devez retenir :
Zero solvant, 100% pur
Avec la rosin, ce qui sort de la presse est consommable directement. Pas besoin de purge, pas de temps d’attente : l’extraction est finie, et la session peut commencer !
Une simplicité déconcertante
Vous l’avez vu, avec la rosin, pas besoin d’un diplôme en chimie ou d’un labo ultra sophistiqué à la Walter White. Avec un lisseur, du papier sulfurisé et un peu de technique, tu peux même créer de la rosin chez toi si tu veux. Bien sûr, les presses industrielles hydrauliques ou pneumatiques permettent une production plus constante, mais l’esprit DIY reste.
Setup minimaliste :
- Lisseur à cheveux
- Papier sulfurisé
- Dabber pour la récolte
- Gants thermorésistants (la sécurité avant tout !)
Presses :
- Presses pneumatiques faciles à utiliser avec un compresseur
- Presses hydrauliques pour une puissance maximum pour la production intensive
- Presses électriques, la technologie la plus avancée mais avec budget conséquent
Une polyvalence totale
Fleurs de CBD, hash, kief, résidus de taille… tout passe à la presse ! Et selon ta matière première, tu obtiens différentes textures : de l’huile translucide au shatter cassant, en passant par la pâte collante.
Les pépites à découvrir chez Kilogrammes
Rosift CBG/CBD
Si on dit que le Rosift CBG/CBD est dur comme un galet à froid, il a l’avantage d’être fondant comme du miel quand tu le touches avec tes doigts. On peut dire que ce hash thermoréactif cache deux personnalités : à froid, des notes acides et métalliques qui claquent, à chaud, une explosion de résine pure, d’épices et de végétal.
Au niveau effet, c’est rapide et clean, parfait pour tes sessions matinales sans te clouer au sol.
Hash Rosin
Voilà ce qui se passe quand l’artisanat traditionnel rencontre l’innovation contemporaine. 46,1% de CBD, rien que ça ! À froid, le hash Rosin ressemble à de la poussière de trichomes, mais chauffe-le à la main et il se transforme en pâte collante ultra malléable.
Frais, acidulé, et végétal avec ces notes de tomate mûre, c’est de l’artillerie lourde en bouche ! Et du côté des effets, c’est vraiment du tac au tac : une barre et tout s’en va. Idéal pour fusionner avec ton canapé en fin de journée, mais attention si tu as encore des trucs à faire !
Comment reconnaître une rosin de qualité ?
Si tu as le moindre doute sur la qualité d’une rosin, tu peux appliquer la méthode suivante :
1. Les critères visuels
Avant toute chose, tu peux analyser ces trois caractéristiques purement visuelles :
- La couleur doit être translucide, entre l’or et l’ambre
- La consistance doit être homogène, souple à dure selon l’extraction
- Aucun résidu végétal ne doit être visible
2. Le test olfactif
On passe maintenant au test olfactif ! Une rosin de qualité doit avoir un arôme fort et agréable qui reflète le profil terpénique des buds d’origine.
Les couleurs trop sombres trahissent souvent un matériau dégradé ou des températures d’extraction trop élevées.
3. Le test pratique
Pour terminer, on chauffe doucement un petit bout : la rosin de qualité forme des bulles à la surface. Si ça fait de la fumée noire, ce n’est pas bon signe !